top of page

Économie

Le marketing d'influence

     Il existe un terme aujourd'hui pour désigner la communication d'une marque avec des influenceurs : le marketing d'influence. À l'échelle mondiale, les marques sont 30 % à considérer aujourd'hui cet outil comme une priorité stratégique pour augmenter la visibilité de leurs produits. 40 % d'entre elles investissent plus de 10.000 dollars par an dans le marketing d'influence. En France, les influenceurs sont 50 % à avoir été contactés par une marque au bout de 6 premiers mois de présence sur les réseaux sociaux avec une communauté comprise entre 1.000 et 5.000 abonnés dans 34 % des cas. 

    Et si la publicité traditionnelle ne suffisait plus ? En effet, dans cette courte vidéo nous apprenons que l'influence émerge à travers le marketing d'influence, notamment avec les nouvelles technologies. 

Le marketing permet donc de mettre les marques en valeurs et de toucher le public cible correspondant. De plus, 1/3 des internautes suivent au moins 1 influenceur, 50 % d'entre eux suivent quotidiennement leur vie et 75 % des internautes ont déjà acheté un produit après avoir été influencé.

Pourquoi le marketing d'influence est-il efficace ? 
Marble Surface

Les consommateurs 

suivent volontiers les influenceurs,  par opposition aux annonces indésirables

Keyboard and Mouse

Les produits & services

promus sont contrôlés au moyen d'intérêt communs entre les influenceurs et leurs abonnés

Les consommateurs 

cela répond à leurs besoins

Wave

Le sentiment d'authenticité 

chez le consommateur

Marble Surface

Les réseaux sociaux

Cela correspond à la culture florissante de ses derniers

Les consommateurs

se sentent plus en confiance en sachant que l'influenceur soutient la marque

Les marques 

peuvent atteindre des publics plus rapidement

Marble Surface

.

Sans titre - 2.png
Social shopping 

     Ce nouveau mode d’achat peut se définir comme le point de rencontre du e- commerce et des réseaux sociaux. On a émergé une nouvelle habitude d’achat influencée par ce qui se dit en ligne.

Le social shopping se nourrit de la recommandation. La boucle se crée :

  • Le consommateur effectue un achat ;

  • Il partage cet achat auprès de son réseau, donne son avis et recommande le

    produit s’il l’aime ;

  • Il fait naître l’intérêt auprès de sa communauté. Il répond aussi à la demande de

    recommandation de ses connaissances ou même d’inconnus qui veulent se

    renseigner avant d’acheter ;

  • Ces derniers achètent les produits recommandés ;

  • Ils partagent à leur tour leur achat auprès de leur réseau, etc...

  • La recommandation et la viralité sont les deux piliers du fonctionnement du social

    shopping.

Capture d’écran 2021-03-25 à 18.28.18.pn
Les limites du marketing d'influence  

      Certes ces partenariats propulsent les marques et font partager aux internautes des produits intéressant souvent avec des codes promos. Cependant, il existe évidemment des limites face à ces partenariats comme le « drop shipping ».
D’après le Monde « En pratique, le terme désigne surtout les boutiques en ligne qui vendent des produits achetés à des géants de l’export chinois comme Aliexpress (groupe Alibaba) et les font livrer directement à des clients en Europe, aux États-Unis, au Brésil ou en Israël. Des milliers de boutiques de ce type apparaissent chaque année, lancées par des internautes qui salivent devant les marges promises par un business où l’on peut vendre 30 euros des gadgets achetés 3 euros, livraison incluse, en Chine. ». Nous pouvons souvent reconnaître ces sites de dropshipping car ils ont été créés à partir de Shopify, une plateforme qui permet de créer un site marchand en quelques minutes. De multiples problèmes sont présents à travers ce dernier. Effectivement, il est une importante source d’arnaques et recèle des boutiques qui fraudent plus ou moins consciemment la législation en matière de droit de rétractation, de droits de douane, de produits non reçus ou de publicité mensongère. En effet, certains influenceurs n’hésitent pas à se faire de l’argent sur le dos de leur communauté en les arnaquant. De plus, certains produits de drop shipping peuvent être nocifs pour la santé ou même des produits défectueux. Ici, c’est au consommateur de faire attention à quels influenceurs faire confiance.

La rémunération

        Grâce à leurs partenariats avec les marques, les influenceurs peuvent maintenant espérer gagner de l'argent grâce à leur travail et leur présence quotidienne sur les réseaux sociaux, même s’ils peuvent aussi parfois gagner de l’argent simplement par leur contenu en étant financé par les plateformes de réseaux sociaux directement. Si certains en font dorénavant un business, motivés uniquement par l'argent, d'autres sont beaucoup plus à l'écoute de leur communauté et de leurs valeurs et ne sont donc pas prêts à promouvoir n'importe quel produit. En effet, près de 60 % des influenceurs souhaitent avant tout collaborer avec une marque qu'ils aiment et qui répond à leurs valeurs. Par ailleurs, les Youtubeurs, mais cette fois ci dans n’importe quel domaine peuvent faire monétiser leurs vidéos en fonction de leurs vues, des publicités, des sponsors et s’ils respectent certaines règles comme les droits d’auteur. Par exemple, Youtube reverse 55 % des revenus bruts générés par les publicités au créateur de la vidéo. Une vidéo rapporte entre 0,4$ et 1,8$ net pour 1 000 vues. La moyenne tourne autour de 0,8$ mais ce chiffre n'est donné qu'à titre indicatif tant les montants peuvent varier.

Capture d’écran 2021-03-25 à 18.51.13.pn

Cependant, il faut prendre en compte qu’il y a de plus en plus d’influenceurs qui apparaissent dans le milieu. Et d’après un sondage réalisé par « Reech », 86% des répondants affirment que leur activité d’influenceurs sur les réseaux sociaux n’est pas leur principale source de revenus.

Par ailleurs, une grande partie des influenceurs (38%) ne perçoit aucun revenu de cette activité. Ils sont 30% à toucher moins de 1000€ par an, 16% entre 1000 et 5000€, 11% perçoivent entre 5000 et 20 000€ par an. Seuls 6% 

des influenceurs perçoivent plus de 20 000€ par an.

De plus, il y a des périodes où les influenceurs vont gagner plus de revenus. En effet, c’est le cas pour la période actuelle du covid19, la période des fêtes... Par exemple, en décembre, un YouTubeur touchera plus d'argent car c'est Noël et que YouTube a plus de publicités à diffuser. À l’inverse, d’autres mois de l’année où les gens achètent moins peuvent être peu lucratifs.

C'est quoi une agence d'influence ? 

    Les agences de communication ou d’influence digitale s’accroît suite à ce nouveau métier d’influenceur. En effet, ils ont besoin d’être guidés, notamment les plus jeunes. Elle est l'intermédiaire entre les marques et les influenceurs. On exige d'elle son expertise en marketing d'influence qui nécessite de maîtriser à la fois les codes de nouveaux médias, des annonceurs et leurs besoins.

Comme par exemple l’agence Fol-low est une agence de marketing spécialisée dans l'influence, qui à l'instar d'un label regroupe un ensemble de talents autour d'une vision commune : donner de la visibilité à vos projets.

La face juridique de l'influence 

Les lois 

      Officiellement, d’après Par CMS Francis Lefebvre Avocats, ces personnes qui usent de leur notoriété auprès de leur communauté n’ont pas de statut défini par la loi. Leurs revenus n’échappent pas pour autant à l’impôt. Il est nécessaire d’identifier la nature juridique de la relation qui unit l’influenceur et la marque pour déterminer les modalités d’imposition des revenus qui en sont issus. Une imposition qui dépend de la qualification juridique de la prestation effectuée pour la marque. En l’absence de statut juridique propre à l’influenceur ou de contrat « type », il est indispensable d’analyser le contrat conclu entre ce dernier et l’enseigne afin d’en déterminer la nature juridique puis les modalités d’imposition de la rémunération perçue.

Trois composantes méritent une attention particulière :

  • Les contraintes de production et de diffusion des contenus éditoriaux (photo, vidéo, prise de parole, texte) ;

  • La temporalité de l’accord : prestations simples ou répétées, partenariat long terme pour une égérie, réutilisation de la prestation initiale par la marque ;

  • La ou les contreparties financières négociées.

    En échange de ce coup de projecteur, les options sont multiples et se conjuguent. Outre l’attribution de produits de la marque à titre gracieux, le contrat peut prévoir une rémunération fixe (fonction le plus souvent de l’audience de l’influenceur, c’est-à-dire son nombre de followers sur Instagram, son nombre d’abonnés sur YouTube), une rémunération variable calculée en fonction du pourcentage de chiffre d’affaires généré, une rémunération récurrente pour une égérie, etc.

Les contrôles 

 

      Si lors de sa déclaration, l’influenceur omet de déclarer les sommes entrantes dans l’assiette du calcul de l’impôt, il s’expose à une majoration de ses droits (10%, 40% ou 80% en fonction de la gravité de l’infraction) et l’application d’intérêts de retard.

On peut s’attendre à une intensification des contrôles ciblés depuis que la loi de finances pour 2020 autorise l’administration fiscale à exploiter de manière automatisée les données personnelles librement accessibles sur certaines plateformes.

Le choix d’un statut juridique cohérent avec l’activité de l’influenceur

        Compte tenu de la professionnalisation de ce métier propulsé par les réseaux sociaux et des revenus croissants de ces leaders d’opinion, on peut s’interroger sur la nécessité de créer une structure juridique dédiée.

Que l’activité soit exercée à titre complémentaire ou exclusif, le statut de micro- entrepreneur (ou auto-entrepreneur) permet à l’influenceur de créer facilement une société à but lucratif.

8 étapes pour un marketing dinfluence st
bottom of page